samedi 19 juin 2010

Fever de Sean Rowe

A sa sortie de prison, Jack Fontana, un  ancien de la brigade des stups, retrouve,  dans un bar de Miami, son demi-frère Matt Shannon, le narrateur. Celui-ci, récemment veuf, ex-agent du FBI reconverti en chef de la sécurité d'une compagnie de transatlantiques, accumule les dettes et s'enivre au bourbon.
 Tous deux, accoudés à la terrasse du bar regardent passer un cargo et Fontana rêve de pouvoir le faire couler dans l'embouchure de la rade pour bloquer la ville pendant quelques jours. Il présente alors à son frère un petit boîtier comme étant un jeu et lui demande de pousser un bouton sur le côté pour commencer. Matt Shannon obéit. Un écran s'allume aussitôt avec des lettres vertes: BOUM! et, au loin, le cargo explose! 
Quand le narrateur, revenu de sa surprise, veut reprendre la boîtier-commande,il s'aperçoit que celui-ci a disparu en même temps que Jack. qui possède ainsi désormais le moyen de le faire chanter, grâce à ses empreintes. 
Ainsi commence l'histoire de cette fièvre dont les protagonistes sont la proie et qui les pousse à jouer leur vie à pile ou face, l'un par ennui, l'autre par horreur du sida qui le détruit. Ils veulent détourner un bateau de croisière plein de vacanciers pour s'emparer des trente millions de dollars d'argent sale qui s'y trouvent cachés. Ils s'entourent pour réussir de gens sans foi ni loi, drogués, menteurs, joueurs, anciens criminels, call-girl, baronne de la cocaïne, etc
On baigne dans le crime, la drogue et l'argent sale.
 Les péripéties et les retournements de situation se succèdent sur un rythme haletant, sans qu'on ait le temps de s'attacher aux personnages, aux lieux, aux situations. C'est lassant, fatigant, répétitif, tout ce que je déteste! A la fin peu m'importait du sort de chacun. Que leur entreprise échoue ou réussisse m'était devenu totalement indifférent.
Je n'ai pas eu de plaisir à lire ce livre que j'ai reçu dans le cadre d'un partenariat avec BOB(que je remercie) 
Autre avis sur ce livre: Yohan
 Fever de Sean Rowe
(Buchet Chastel, 2005, 224 p)
Roman traduit de l’américain par Philippe Loubat

12 commentaires:

  1. Adier l'épopue de sea, sex and sun... désormais c'est crime, drogue et argent sale.

    Inutile de te dire que je ne le note pas...

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  2. Tant mieux ! Ma PAL te remercie ! :)

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  3. clara, franchement je ne vois pas ce que ce livre peut apporter: il n'a rien de particulier, un polar bien moyen!

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  4. Leiloona, je n'ai pas envie de le défendre!

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  5. Je ne note pas non plus. Je n'aime pas du tout ce style !

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  6. Manu, tu serais déçue, je suis sûre!

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  7. Oups, quoi de pire qu'un polar lassant ?! Je passe évidement, c'est justement pour le côté "addict" que j'aime ce genre :) !

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  8. Ok, je passe. Je n'aime pas du tout ce style non plus!

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  9. Bof-bof alors, je ne monterai pas sur ce bateau de couverture.

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  10. Pickwick, ce livre n'a pas réussi à me plaire. j'attends les autres billets pour voir peut-être des avis différents.

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  11. Karine:) A quelques jours de la lecture, j'ai déjà du mal à m'en souvenir!

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