mercredi 30 avril 2014

Les carnets de Cerise, T1, Le zoo pétrifié, de Chamblain et Neyret, ma BD du mercredi

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Voilà, c’est arrivé.  J’ai enfin fait la connaissance de cette petite Cerise adorable qui séduit tant les jeunes lecteurs et leurs parents aussi d’ailleurs et c'est un fameux coup de cœur.

C’est en effet une bien jolie histoire et un bel album  que ce premier tome des Carnets de Cerise concernant  un mystérieux zoo pétrifié parce que abandonné,  puis réveillé grâce à cette petite héroïne de dix ans et demi qui écrit son journal intime,  son rêve étant de devenir romancière.
Il était une fois…
Après les toutes premières pages illustrées de son cahier où Cerise  nous présente ses meilleures copines et madame Desjardins, la romancière renommée qui habite près de chez elle  et qui lui donne ses premiers conseils d’écriture,  voici  enfin le récit  proprement dit, avec la rencontre d’un vieil homme mystérieux  sortant du bois du village, tout recouvert de peinture de toutes les couleurs. Intriguée, Cerise va l’observer longtemps du haut de sa cabane perchée dans un arbre de ce même bois et ce qu’elle va découvrir  l’entraînera  plus loin qu’elle ne pensait,  dans une aventure où  la vie du village tout entier sera bientôt transformée. 
C’est poétique, magique, chaleureux, mystérieux, juste ce qu’il faut. C’est le monde de l’enfance restitué  d’une façon très vive mais sur un ton juste et mesuré. J'ai souri souvent. Je me suis souvent aussi  attendrie et émerveillée  en voyant les belles  planches très variées, pleines de fantaisie et de sensibilité.
 J’ai vraiment beaucoup aimé. Un vrai coup de cœur. Une petite merveille. 

Les carnets de Cerise, T1, Le zoo pétrifié, de Joris Chamblain et Aurélie Neyret
(Collection Métamorphose,  éditions Soleil, septembre 2012, 76 p.)




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Participent peut-être ce mercredi 20/04/14:
Interview par  JViel (Un amour de BD) cette semaine: Louise Joor pour Kanopé
Anne ,   Acro,  Alex,  Angéla Morelli,  Asphodèle,

 Blogaelle, Brize ,   

Carolinedécouvrelemonde,

Choco, littéraires Chroniques, Cléanthe,    

 
Cristie ,   Crokbulle,  Cuné,    Cynthia,  

 Delphine,   Didi, 


Elodie ,    Estellecalim, Evalire, Hilde   Hélène ,     Hervé,  

  Iluze,   Irrégulière,    Itzamma , 


 JViel,  Jérôme,  Julie,   

Khadielit,  Kikine,   La-ronde-des-post-it, Laurie,

Lirepourleplaisir, 

Lorouge, Loo, Lou, Lounima, Lystig,   

Manu,  Margotte,  Marguerite,    Marie,  Mariejuliet, 

Marjorie,  Marion,  MarionPluss, Marilyne,
  
Mathilde, Mélo,  Mlle Alfie,

Mlle Bouquinaix,  Moka,    Mo,   ​​M. Zombi,    Natiora ,   Neph,  

Noukette ,    Oliv ', Pascale,  Paulinelit,

 Sandrine,  Sandrine (Mes Promenades),   Sandrounette,   Sara ,

Sophie (des Bavardages) ,    Sophie Hérisson,  Soukee,  Stephie,   Syl, 
 Theoma,
Un amour de BD,
Vero,  Yaneck,  Yoshi73,  Yvan, 

BD du mercredi 30/04/14

Vois comme ton ombre s'allonge, Gipi, par Noukette

Le pouvoir des Innocents, Car l'Enfer est ici, T2, Hirn, Brunschwig, Nouhaud, par Yvan

L'aigle sans orteils, Lax, par Sandrine

Rouge Karma, P.H. Comont, Eddy Simon, par Delphine

Mon arbre, Séverine Gauthier, Thomas Labourot,  Christian Lerolle, par Yaneck

Le serpent d'eau, Tony Sandoval, par Un amour de BD

Le chien qui louche, Etienne Davodeau, par Kikine

Tyler Cross, Nury, Brüno, par Maël, 

Pour toi Sandra, Derib, par Élodie,

Couleur de peau: miel, T3, Jung, par Theoma

L'histoire de France en BD: La grande guerre, D. Joly, B. Heitz, par Sophie/Vicim

Le pouvoir des innocents,cycle 2, T.1, 2,Hirn, Brunschwig, Nouhaud, par Cristie

Le bleu est une couleur chaude, Julie Maroh, par Cynthia

La page blanche, Pénélope Bagieu, Boulet, par Natiora

lundi 28 avril 2014

Thierry Cohen, Je n'étais qu'un fou


New York, Upper East Side. Samuel Sanderson est un écrivain célèbre et adulé qui profite de sa notoriété pour séduire ses lectrices… Jusqu’au jour où un curieux message lui arrive sur Facebook: "Je suis toi dans vingt ans. Et je viens t’avertir des drames à venir."
Qui se cache derrière cette mise en garde? Un lecteur dément? Un confrère jaloux? Une femme délaissée? Un proche qui voudrait lui faire changer de vie?
Ou s’agit-il vraiment de son double?
Pris au piège, Samuel part à la recherche de son mystérieux messager. Une quête effrénée et paranoïaque qui le conduira aux frontières de l’amour et de l’impossible.

4 de couv. 


 "Je n'étais qu'un fou.
A la fin de ce roman, je serai mort.
Je suis au terme de mon destin. Un incroyable destin qui, las de chercher un équilibre artificiel entre réalité et mysticisme, entre la vie d'ici et celle d'ailleurs, a décidé de donner au mot "fin" la plénitude de son sens.
Alors, par vanité et souci d'esthétisme, je vais commencer ce texte en vous disant adieu."

Ainsi débute ce gros roman de 363 pages. Si ce n’est pas une bonne accroche, ça,  je ne m’y connais plus.  Tout y est.   En quelques   phrases, la lectrice est conquise … et s’interroge. Voilà une mort annoncée tambours battants,  dès le prologue, celle du héros  narrateur, un  écrivain.   Mort pour cause de  folie?  Une folie furieuse? Est-il  lui-même  victime ou  meurtrier?  Est-il d’ailleurs vraiment mort?

Bon, après 46 chapitres de «Révélations», un autre de  «Confessions»,  suivi de sept autres, très courts d’ «Investigations», voici enfin l’ «Épilogue»,  expédié en trois petites pages.  C’est parfait comme construction. Rien à dire … sauf que, voilà,  mon intérêt est loin d’avoir été constant et j’ai bien failli laisser tomber cette histoire au beau milieu de l’action. Par ennui.  Mon principal reproche? Les dialogues. Toujours des dialogues, Tout est dans les dialogues . C’est lassant à la longue.

Et puis,et puis, parce que, au soupçon de folie, de double, de schizophrénie, d’hérédité, d’alcoolisme, de sexe facile et même de science-fiction, (ouf),  se substitue une nouvelle piste possible, plus classique, j’ai fini par me prendre au jeu et commencé à m’intéresser au sort de ce Samuel Anderson, à sa fille chérie, à son parcours universitaire,  etc, etc.  J’ai dévoré les dernières pages et ce qui ne m’arrive pratiquement jamais, j’ai lu les dernières lignes  pour me rassurer … ou pas d'ailleurs.

Bref, que dire finalement de cette lecture sinon qu’elle a été mouvementée et que je reste perplexe quant à mon jugement? Conseillerais-je ce roman à ma meilleure amie? Non si c’est une lectrice exigeante et aguerrie, oui, comme lecture de plage ou de voyage par exemple. 


Le billet de Keisha

Je n'étais qu'un fou, Thierry Cohen
(Flammarion, avril 2014, 363 p.)

samedi 26 avril 2014

La remorque, Bruno Poissonnier

 Mon seul voyage sur un cours d’eau,  je l’ai fait sur le canal de Nantes à Brest , très impressionnée par le passage des  écluses qui le jalonnent mais ennuyée  malgré moi par le rythme trop lent  et le défilement  trop monotone des rives  pourtant joliment boisées.
Ceci pour dire que je n’étais pas préparée à la joie procurée par ce récit de Bruno Poissonnier, pris à la va-vite à la bibliothèque par manque de temps avant la minute de fermeture.  Un heureux coup du hasard.
L’histoire tient en peu de choses.  Une famille de mariniers  du Nord descend avec leur péniche chercher une cargaison de sel dans le sud.  Des désaccords apparaissent entre le père et le fils  aux idées plus modernes. Le passage de pouvoir aura-t-il lieu au terme de  l’épreuve subie en remontant le Rhône alors qu’un gros orage les oblige à se faire remorquer par un  bateau plus gros?
  Peu importe, ce que j’ai beaucoup aimé c’est surtout le reste:  l’ambiance de huis-clos dans laquelle vit  cette famille de quatre personnes, particulièrement les jours de tempête, l’amour qui les soude, la confiance, le calme,  la générosité de la mère,  la complicité, non sans rivalité  des deux hommes forts de la famille, enfin la tendresse protectrice de tous vers le plus faible d’entre eux, le fils défaillant et fragile de naissance,  lui-même cependant totalement impliqué dans la vie de la péniche.
L’auteur ayant  été batelier sait parfaitement bien évoquer  cette vie marinière très spéciale, dans un style réaliste et poétique à la fois. J’ai trouvé un charme fou  à ce récit  simple,  modeste, magnifique. 
Laurent agrippa son ciré et plongea sous l’averse. A grands coups de hachette, il attaqua sauvagement la branche qui retenait l’arbre entier à leur bord. Il revivait une scène de Vingt mille lieues sous les mers, celle où Ned se bat contre le calmar géant. Et quand, la branche coupée,  l’arbre plongea en gémissant dans le fleuve boueux, disparaissant et réapparaissant plusieurs fois dans le courant, il ne savait plus au juste s’il venait de sauver la Bièvre ou le Nautilus.
Billet de Yv 

 La Remorque, Bruno Poissonnier, (Métailié, 2010, 92 p.)

vendredi 25 avril 2014

7 femmes, de Lydie Salvayre

Qui sont les 7 femmes en question? 

Emily Brontë, (1818/1848) (30 ans de vie)
Marina Tsvetaeva, (1892/1941) (+ 49 ans)
Virginia Woolf, (1882/1941) (+ 59 ans)
Colette, (1873/1954) (+ 81 ans)
Sylvia Plath, (1932/1963) (+ 31 ans)
 Ingeborg Bachmann, (1926/1973) (+ 47 ans)
Djuna Barnes. (1892/1982) (90 ans)

J’ai beaucoup aimé me plonger dans cet essai de Lydie Savayre dont j’ai déjà lu et apprécié un autre de ses livres: BW sur son  compagnon éditeur.

Cette fois, c’est sur la vie et l’œuvre de sept femmes qu’elle s’est penchée, des romancières, des  poètes, des femmes passionnées,  ayant consacré leur vie à l’écriture et à la littérature, à une vie supérieure, créatrice, mystique.
«Sept folles. 
Pour qui vivre ne suffit pas. (…) 
Qui suivent aveuglément un appel.  (…) 
Sept allumées pour qui écrire est toute la vie. (…) 
Sept insensées. (…) 
Sept imprudentes 
 Pour qui la vie ne consiste pas à faire une petite promenade touristique du côté de la littérature et puis, hop, retour à la vraie vie, comme on l’appelle. 
Pour qui l’œuvre n’est  pas un supplément d’existence. 
Pour qui l’œuvre est l’existence. Ni plus ni moins. (…) 
Sept folles, je vous dis.»
Tel le début, telle la suite! Un mélange de biographies de ces sept femmes dont la vie n’est que passion et douleur jusqu’à l’extrême,  choisies par Lydie Salvayre comme pour s’identifier à elles et une réflexion  plus intime,  dans un style plus familier.
«J’en ressors l’esprit malmené, bousculé, comme ces linges qu’on essore – la lecture a de ces violences.
 Car je ne peux esquiver le parallèle qui se forme en moi – la lecture a de ces retours - … »
J’aime quand les livres ont leur prolongement  en moi et dans ma vie  aussi. Cette fois, nul doute que  je chercherai à lire d’autres œuvres de ces 7 femmes, en commençant de préférence par celles que je ne connaissais pas très bien  encore ou même pas du tout:   Marina Tsvetaeva, Ingeborg Bachmann, Djuna Barnes.  


7 femmes, de Lydie Salvayre
 Emily Brontë, Marina Tsvetaeva, Virginia Woolf, Colette, Sylvia Plath, Ingeborg Bachmann, Djuna Barnes,
(éditions Perrin, 2013, 232 p.)

mercredi 23 avril 2014

Cinq années de blog, 215 BD du mercredi dont mes tout premiers coups de cœur

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Comme je fête cette semaine les 5 ans de mon blog, j’ai voulu retracer rapidement l’histoire de ces rendez-vous du mercredi  pour lesquels je n’étais pas du tout préparée puisque leur création n’est due qu’à mon ignorance et  même surtout à mon indifférence vis à vis du neuvième art dont je me tenais très éloignée jusque là et que je pensais ne jamais pouvoir apprécier. C’était sans compter sur mes initiatrices  en ce domaine que je ne remercierai jamais assez pour leurs bons conseils de départ.  Elles ont été longtemps les seules fidèles  participantes à ces mercredis BD  créés après un an de blog, le mercredi 19 mai 2010, exactement,  avec la présentation du très bel album de Chabouté: «Terre-Neuvas», un vrai coup de cœur. Ça commençait donc très  bien. Voilà aujourd’hui le 215e mercredi consacré à ces rendez-vous que j’espère pouvoir prolonger encore au moins jusqu’à la fin de l’année, malgré le temps que cela demande parfois.  
Il y eut  dès le départ: Choco, Mo, (mais où es-tu, Mo, maintenant?) Val, Maryline (Emmyne),  Kikine, Manu,  Mathilde, Dolly,  Lounima, puis pendant l’été sont arrivées: Hérisson08, Hilde,  Noukette, Hathaway.  et  à  la rentrée de septembre, il y eut : Lystig, Sandrounette,  Yoshi73, Sara, Jérôme, puis  en novembre et décembre sont venus: Theoma, EstelleCalim, Wens, Yaneck, Marguerite,  si bien qu’à la fin de cette première année le groupe comptait 23 participants réguliers. 
Certains blogs n’existent plus, d’autres se sont retirés, quelques-uns sont extrêmement réguliers et fidèles chaque semaine. Je pense en particulier à Maël la Sardine de La-ronde-des-post-it qui prend bien soin d’indiquer le nombre de ses participations (120 jusqu’ici), Yvan, toujours parmi les premiers à se signaler le matin.   
 Beaucoup d’autres se sont  ajoutés depuis qui vont et viennent selon leur emploi du temps. 
Soyez-en tous remerciés. 
Chaque mercredi est très varié et inattendu. Les coups de cœur succèdent aux déceptions,  les nouveautés aux lectures  plus classiques.  Les lectures en commun, les influences, les échanges se multiplient et c’est un régal que de vous lire chaque mercredi. Laisser  des commentaires ne m’est pas toujours possible mais l’essentiel pour moi est que de blog en blog les découvertes fusent et donnent toujours  envie de dénicher les plus beaux succès encore ignorés.
Les lecteurs quant à eux  sont parfois très nombreux sans que je réussisse à m'expliquer certaines pointes assez vertigineuses comme pour l'album "Arzak, l'arpenteur,  de  Mœbius", mon billet BD le plus lu jusqu'ici. Souvent d'ailleurs le nombre de commentaires ne correspond pas au nombre des lecteurs enregistrés. 

Pour ma part mes tout premiers coups de cœur ont été :

Rosalie Blum de Camille Jourdy
Rides de Paco Roca
Pyongyang de Guy Delisle
Le chat du Kimono de Nancy Rena
Blankets, manteau de neige  de Craig Thompson
Terre-Neuvas de Chabouté
Histoire couleur de terre, de Kim Dong-Hua
Betty Blues de Renaud Dillies
Rébétiko, de David Prudhomme
Martha Jane Cannary, de Blanchin, Perrissin
La petite fille Bois-Caïman , 1, Bourgeon
Shutter Island, de Christian de Metter et Dennis Lehane
Le rêve de Meteor Slim, de Frantz Duchazeau
Couleur de peau : miel, de Jung
Il était une fois en France, de Fabien Nourry et Sylvain Vallée
Toute la poussière du chemin, de Jaime Martin,Wander Antunes

Plein de belles autres découvertes ont eu lieu depuis dont plusieurs se retrouvent dans le top BD de Yaneck


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Participent peut-être ce mercredi 23/04/14:


Anne ,   Acro,  Alex,  Angéla Morelli,  Asphodèle,

 Blogaelle, Brize ,   

Carolinedécouvrelemonde,

Choco, littéraires Chroniques, Cléanthe,    

 
Cristie ,   Crokbulle,  Cuné,    Cynthia,  

 Delphine,   Didi


Elodie,    Estellecalim, Evalire,  Hilde,    Hélène,     Hervé,  

    Irrégulière,    Itzamma , 


 JViel,  Jérôme Julie,   


Lirepourleplaisir, 

Lorouge, Loo, Lou, Lounima, Lystig,   

Manu,  Margotte,  Marguerite,    Marie,  Mariejuliet, 

Marjorie,  Marion,  MarionPluss, Marilyne,
  
Mathilde, Mélo,  Mlle Alfie,

Mlle Bouquinaix,  Moka,    Mo,   ​​M. Zombi,    Natiora,   Neph,  

Noukette,    Oliv ', Pascale,  Paulinelit,

 Sandrine,  Sandrine (Mes Promenades),   Sandrounette,   Sara ,

Sophie (des Bavardages),    Sophie Hérisson,  Soukee,   Stephie,   Syl, 
 Theoma,


Un amour de BD,
Valérie, Vero,  Yaneck,  Yoshi73,  Yvan

BD du mercredi 23/04/14


La Nueve,  Paco Roca, par un amour de BD


Les vieux fourneaux, Ceux qui restent, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, par Yvan

La propriété, Rutu Modan, par Theoma

L'assassin qu'elle mérite, T1, T2, Corboz, Lupano, par Jérôme

Idem par Noukette

Oh les filles! de Lepage et Michel, par Sandrine (Mes Promenades)

Saga, T3, Brian K. Vaughan, Fiona Staples, par Yaneck

Les idées fixes, Gabrielle Piquet, par Cristie

Orignal, Max de Radiguès, par Delphine

Tu mourras moins bête: La science, c'est pas du cinéma, T1, Marion Montaigne, par Elodie

L'ombre aux tableaux et autres histoires, Jean C. Denis, par Hélène

Ainsi se tut Zarathoustra, Nicolas Wild, par Valérie

La robe rouge de Nonna, Michel Piquenal, Justine Brax, par Laurie

Cadavre exquis, Pénélope Bagieu, par Natiora

Come prima, Alfred, par La-ronde-des-post-it

Le chat du kimono, Nancy Pena, par Didi

Les ignorants de Davodeau, par Sophie/Vicim

Ben, l'intégrale, T5, Daniel Shelton, par Kikine

dimanche 20 avril 2014

Un avion sans Elle, Michel Bussi, polar

Elle, c’est le bébé retrouvé dans la neige,  la veille de Noël  1980,   après un accident d’avion dans le Jura.  C’est aussi la seule rescapée,  mais qui est-elle?  Deux familles vont se disputer son identité. L’une est riche, l’autre pas.  Un détective est engagé et si bien payé qu’il consacre 18 ans de sa vie à cette enquête. Sans résultat.
Le roman s’ouvre par sa tentative de  suicide, brusquement interrompue à la vue  d’une page de journal datée de l’accident. Il a  enfin découvert la vérité mais, dommage, il est assassiné. Par qui ?  Pour  savoir la vérité il ne reste plus désormais qu’un  carnet de notes où sont  recensées toutes les pistes et les hypothèses des plus anciennes aux plus récentes.
L’enquête est alors reprise par le jeune Marc, le frère de  l’un des deux bébés présents dans  l’avion.  C’est à lui qu’est revenu  le carnet du détective mais il va lui falloir plus de cinq cents pages pour en lire la fin! C’est long! C’est vrai qu’il le lit dans le métro et qu’il est sans cesse interrompu. Il finit par en déchirer des pages mais là encore, catastrophe!: il oublie la plus importante, celle de l’explication tant attendue!
Alors qui est cette petite fille finalement? Lyse-Rose ou Émilie? Qui va gagner dans la lutte féroce qui s’engage entre les deux familles qui la réclament? La riche ou la pauvre?
Avant de connaître le pourquoi du comment,  juste dans les toutes dernières pages, il faut vraiment  de la patience car on a le droit à un procès plus ou moins bidon, à des meurtres à répétition, à des poursuites dans tout Paris, des coups de téléphone qui n’arrivent jamais,  une sœur rendue folle de douleur et apparemment très dangereuse qui ne se promène qu’avec un Mauser  L110.  Et puis interviennent des SDF, des infirmières, des tantes et  un tas d’autres personnes plus ou moins bien intentionnées. Tout ça  en alternance avec des bribes du carnet du détective qui, lui n'en finit jamais de raconter ses propres faits et gestes!
Bref, si j'ai commencé par me passionner pour cette quête d'identité dès les premiers chapitres, j'ai finalement bien vite déchanté  tellement tout m'a semblé invraisemblable et tiré par les cheveux.  Trop de retournements de situations, d'invraisemblances, de ruptures de rythme dans le récit, trop de trop! Je n'ai pas pu m'attacher à un seul des personnages, trop caricaturaux. J'ai fini par sauter des pages, vite jusqu'à la dernière et le fin fond de l'histoire qui  ne méritait vraiment pas une si longue attente, vu la révélation à laquelle je m'attendais plus ou moins tellement il fallait bien aller voir ailleurs après tant d'hésitations sur deux seules petites têtes. Une ultime révélation et le tour était joué! Ouf!
Non vraiment, ce n'est pas un polar dont je me souviendrai volontiers! A oublier même.

Un avion sans Elle,  Michel Bussi, (Pocket, 2012, 574 p.)

mardi 15 avril 2014

Bandes dessinées, Carnets de croquis, Steven Heller, ma BD du mercredi


Cet ouvrage exceptionnel est une intrusion inédite dans les carnets de croquis de 76 illustrateurs de bandes dessinées du monde entier.Classés par auteurs, de Sotos Anagnos à Danijel Zezelj en passant par Charles Burns, Peter de Sève, David Mazuchelli ou Robert Crumb, ces facsimilés présentent un large éventail de styles et registres différents, du croquis rapide à la composition aboutie, du dessin d'humour à la planche underground.  (éditeur)


Il m’est très difficile de présenter un tel livre purement graphique ou presque. (Cependant une présentation de chaque dessinateur nous est donnée dans un coin de page) Je ne l’ai pas vraiment lu mais seulement  feuilleté, assez longuement, avec plaisir le plus souvent.  Parfois je me suis arrêtée plus particulièrement quand le style de l’auteur me plaisait mais l’exercice m’a finalement lassée. Il m’a manqué de mieux connaître  ces auteurs si bien qu’il me semblait  naviguer en terre étrangère sans boussole. Je me suis vite sentie perdue.  Peut-être aussi tout simplement ne suis-je pas suffisamment accro à la BD pour apprécier ce genre de florilège. Je ne suis sans doute pas le meilleur public pour accueillir et encore moins pour critiquer une telle somme de travail  au résultat si volumineux. Je n'ai reconnu que les croquis de Charles Burns, mais parce que l'ayant déjà lu, ses dessins m'ont tout de suite semblé familiers.
La plupart du temps ces carnets de croquis sont liés aux journaux intimes de leurs auteurs ou alors leur servent de brouillons pour leurs futurs travaux. 
"Les croquis me permettent de coucher sur le papier toute une variété d'images qui ont colonisé mon cerveau et cherchent à établir des liens entre elles."  James Sturm
 "Les carnets de croquis peuvent être un moyen de consigner la vie réelle, comme matériau pour un projet ou parce qu'une chose a attiré mon attention. Les croquis peuvent jaillir de mon imagination et me permettre d'échafauder précisément un personnage. mais les carnets, c'est aussi le moyen pour moi d'élaborer des intrigues." Posy Simmonds.
Steven Heller co-dirige le Département Arts Graphiques et Design de la New York School of Visual Arts.  Il est considéré comme l'un des meilleurs spécialistes au monde de la création graphique contemporaine. 

Bandes dessinées, Carnets de croquis, Steven Heller
(Editions de la Martinière, 2012, 352 pages,   traduit de l'anglais par Lucie Blanchard)

Top BD des blogueurs  2014 de Yaneck : 10/20

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Participent peut-être ce mercredi 16/05/14:

Temps de vacances scolaires à nouveau. Je ne suis donc plus aussi libre de mon temps que je le voudrais . Dans ce cas le blog tournera probablement  au ralenti. Les visites et commentaires peuvent  n'avoir lieu que dans les jours qui vont suivre. Rien n'est sûr:   mon emploi du temps  devenant  très fluctuant. Bonnes vacances de Pâques à tous.


Anne ,   Acro,  Alex,  Angéla Morelli,  Asphodèle,

 Blogaelle, Brize ,   

Carolinedécouvrelemonde,

Choco, littéraires Chroniques, Cléanthe,    

 
Cristie ,   Crokbulle,  Cuné,    Cynthia,  

 Delphine,   Didi, 


Elodie ,    Estellecalim, Evalire,  Hilde,    Hélène ,     Hervé,  

    Irrégulière,    Itzamma , 


 JViel,  Jérôme,  Julie,   

Khadielit,  Kikine,   La-ronde-des-post-it, Laurie,

Lirepourleplaisir, 

Lorouge, Loo, Lou, Lounima, Lystig,   

Manu,  Margotte,  Marguerite,    Marie,  Mariejuliet, 

Marjorie,  Marion,  MarionPluss, Marilyne,
  
Mathilde, Mélo,  Mlle Alfie,

Mlle Bouquinaix,  Moka,    Mo,   ​​M. Zombi,    Natiora ,   Neph,  

Noukette ,    Oliv ', Pascale,  Paulinelit,

 Sandrine,  Sandrine (Mes Promenades),   Sandrounette,   Sara ,

Sophie (des Bavardages) ,    Sophie Hérisson,  Soukee  Stephie,   Syl, 
 Theoma,


Un amour de BD,
Vero,  Yaneck,  Yoshi73,  Yvan, 

BD du mercredi 16/05/14

Quatre sœurs, Hortense, par Hervé

L'Esprit du temps, 1, 2, Benjamin Lacombe,  par Cynthia

Les Folies Bergères, Porcel/Zidrou, par Stephie

Cul de sac, 1, Sortie de secours, Richard Thompson, par Cuné

Un petit goût de noisette, Vanyda, par Jérôme

Idem, par Noukette

L'écureuil du Vel d'Hiv', Christian Lax, par Sophie (des Promenades)

L'homme de l'année,1917 - Le soldat inconnu, Duval, Pécaud,Mr Fab, par Sophie (des Bavardages)

Hérakles, 2, Edouard Cour, par Yaneck

La carotte aux étoiles, Riff Reb's, Lejonc, Murat, par Moka

Toute la poussière du chemin, Jaime Martin-Wander Antunes, par Maël,LaSardine

Car l'enfer est ici, T2, Le pouvoir des inoocents, cycle 2, Brunschwig, Hirn, Nouhaud, par Un amour de BD

Sur les bords du monde, L'Odyssée de Sir Ernest Shackleton, T2, Malaterre, Henry, Richez, Frasier, par Natiora

Annie Sullivan, Helen Keller, Joseph Lambert, par Hilde

A boire et à manger, Guillaume Long, par Élodie

Léonard , Salï, T1, Benjamin Lacombe, Paul  Echegoyen, par Soukee